Mærsk Line, retour aux profits

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« Nous avons enregistré des résultats assez satisfaisants durant le 2e trimestre et sommes redevenus bénéficiaires. Les taux de fret se sont améliorés. Mærsk Line est dans le noir et nos autres activités se développent comme prévu. Nous pouvons faire mieux et concentrons nos efforts sur la rentabilité afin de dégager un exercice annuel satisfaisant », a expliqué le 14 août Nils S. Anderson, p.-d.g d’A.P. Møller Mærsk A/S.

Dans le détail, le bénéfice trimestriel de la branche conteneur a été de 227 M$ contre − 95 $ au terme du 2e trimestre 2011. Le taux annualisé de retour sur le capital investi est passé de − 2,2 % à 4,6 %. Les volumes transportés ont augmenté de 11 %, atteignant les 2,2 MEQP (équivalent quarante pieds) et la moyenne des taux de fret de 4,2 % à 3 014 $/EQP. Le revenu par EQP transporté est passé de − 59 $ à 118 $. La compagnie a mis en œuvre des hausses tarifaires supplémentaires sur la plupart des dessertes, « aidée en cela par les réductions de capacité ». La hausse de 10 % des combustibles a été partiellement compensée par une baisse de 8 % des consommations par EQP. Environ 400 postes de travail ont été supprimés dans les fonctions de direction générale.

Sur les six premiers mois de l’année, les résultats sont plus nuancés: la perte nette opérationnelle après impôt (Nopat) est de 372 M$ (contre un bénéfice de 329 M$ à juin 2011). Le volume transporté a augmenté de 15 % à 4,4 MEQP et la moyenne des taux de fret, surcharge combustible comprise, a baissé de 2 %. Le cash flow opérationnel est passé de 934 M$ en juin 2011 à − 82 M$ un an plus tard. La demande mondiale de transport conteneurisé a augmenté de 4 % par rapport à ce qu’elle était durant le 2e trimestre 2011, mais les importations européennes ont continué à baisser. Durant la même période, l’offre de transport a atteint les 16,1 MEVP à la fin du 2e trimestre en hausse de 7 %, précise Mærsk. Ce qui semble défavorable à une croissance des taux de fret, sauf si l’on considère la capacité dynamique de transport. D’ailleurs, la compagnie danoise explique qu’elle a encore réduit de 5 % la vitesse de ses navires et illustre son propos avec un graphe de l’agence Bloomberg. Durant le premier trimestre 2009, la vitesse moyenne de la flotte mondiale est de l’ordre de 15,5 nœuds. Elle est aux environs de 13 nœuds au 2e trimestre 2012.

L’importance relative des grandes routes maritimes est intéressante: le trade Asie-Europe représente 24 % des chargements de la compagnie. L’Afrique centrale et de l’Ouest, 17 %. L’Afrique et l’Amérique du Nord, 15 % chacune. L’Amérique latine, 14 %.

La fiabilité du Daily Mærsk Service a dépassé en moyenne les 97 % depuis le commencement, « malgré des modifications liées à la mise en place des navires et un certain nombre d’annulations de départs ».

Mærsk Line espère terminer l’exercice sur un modeste bénéfice grâce à une hausse de la moyenne des taux. Pour 2012, la croissance de la demande mondiale de transport conteneurisé devrait croître de 4 % mais les importations européennes devraient baisser.

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