De nouveaux pays européens autorisent les gardes armés privés à bord de ses navires

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Le 20 juillet, l’Union royale des armateurs belges (Urab) s’est déclarée « satisfaite de la décision du gouvernement d’autoriser le gardiennage privé à bord des navires sous drapeaux belges dans les zones marines avec un risque élevé de piraterie ». Pour l’Urab, il est devenu impossible de naviguer dans certaines zones à risque sans protection. La pression des compagnies d’assurance et des affréteurs sur les armateurs n’a cessé d’augmenter pour obtenir le vote d’une loi en Belgique. La promulgation du texte va permettre aux armateurs d’outre-Quiévrain de poursuivre leur activité avec l’assurance d’une protection adéquate des équipages, sachant que la loi belge restreint la présence d’hommes armés à bord des navires à la « zone à haut risque du golfe d’Aden ». Le délai d’application de la mesure est également limité à deux années. L’Italie devrait d’ici la fin de l’année promulguer une décision dans le même sens, selon les déclarations de la ministre de l’Intérieur de ce pays. Enfin, l’Allemagne devrait suivre avec le vote d’une loi au plus tard pour le milieu de l’année 2013. Selon le gouvernement allemand, seul un nombre limité de compagnies du pays dûment désignées recevraient l’autorisation de placer des gardes armés à bord de leurs navires. La Grande-Bretagne, le Danemark, l’Espagne, le Luxembourg, Chypre ou la Norvège ont déjà mis en œuvre une législation identique. À l’opposé, les Pays-Bas et l’Indonésie ont dit non à la présence de gardiens privés à bord de leurs navires. L’utilisation de gardes armés privés à bord a prouvé son efficacité, selon l’Urab, comme moyen de dissuasion. Les pirates ont jusqu’à présent échoué à monter à bord d’un navire avec une organisation de ce type. Si une telle présence joue aussi un rôle pour rassurer l’équipage, elle n’empêche toutefois pas les attaques de continuer à se dérouler aussi bien dans la Corne de l’Afrique que du côté du golfe de Guinée. Au cours du premier semestre 2012, au moins 4 membres d’équipage ont trouvé la mort au cours des 177 actes de piraterie recensés par l’ICC IMB (voir p. 18).

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