Contrairement à la loi néerlandaise qui interdit aux armateurs de recourir à du personnel de sécurité armé, le Royaume-Uni autorise cette pratique. Dans tous les cas de figure, sauf exception, seuls les navires ayant des hommes armés à bord peuvent désormais être assurés. De fait, les navires battant pavillon néerlandais sont obligés de faire appel à des militaires pour disposer d’armes à bord. Devant l’urgence de la situation, le ministère de la Défense néerlandais va dégager 35 M€ en 2013 afin d’assurer la rotation de 175 équipes de militaires sur les lignes à risques. Reste que, selon les armateurs, le recours aux militaires demeure une procédure lourde et coûteuse. Le coût moyen du séjour et du voyage d’une équipe de soldats avoisine les 116 000 €, hormis le forfait journalier de 8 300 €. Des coûts qui sont à la mesure des risques. Quelque 170 navires ont été victimes d’actes de piraterie ces quatre dernières années. En 2011, le montant moyen des rançons a atteint 145 M$ par équipage. À l’heure actuelle, 227 membres d’équipage de 12 navires sont aux mains de pirates.
7 jours en mer
Mærsk Line bat pavillon britannique pour armer ses navires
Article réservé aux abonnés