Fort de 82 adhérents représentant quelque 3 000 emplois
Mais ce qui préoccupe surtout le syndicat des transitaires, c’est la desserte ferrée des deux bassins. « Notre travail doit se concentrer sur les infrastructures terrestres. Malgré l’atout d’une réelle quadrimodalité (mer, fer, air et fleuve) et un système de gestion informatique performant, il manque des sillons ferroviaires », se plaint Richard Arditti. La réalisation du chantier combiné de Mourepiane est ainsi appelée de tous les vœux. Et la montée en puissance des volumes conteneurisés qui arrivent à Fos exige « un renforcement, à court terme, des sillons ferroviaires, car il va falloir évacuer ces trafics ».
Aux sillons s’ajoute le problème des navettes. Depuis 20 ans que les chargeurs suisses boudent Marseille, qui a été, un temps, le premier port helvète, leur retour est impensable sans desserte ferrée. « Qui va l’organiser, alors que toutes les capsules de Nespresso sont fabriquées à 450 km de Fos par trois usines près de Lausanne? »
Problème récurrent, le porte-parole des transitaires demande que les procédures administratives et douanières continuent à être simplifiées, « à l’exemple des ports italiens ».
60 % des membres du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos sont des filiales de grands groupes, laissant 40 % aux PME. Une dizaine d’adhérents sont présents dans le secteur de la commission de transport aérienne.