L’assemblée générale de l’Union maritime et commerciale de Dunkerque (UMC), le 18 juin, a reconduit Jean-Charles le Gall à sa présidence. Il entame son troisième mandat consécutif. Il est président de la station de pilotage de Dunkerque, l’une des cinq composantes professionnelles de l’UMC avec les syndicats des agents consignataires, des transitaires, de l’armement français, des entreprises de manutention et de l’association des services du port de Dunkerque.
Lors de ses travaux, l’assemblée générale s’est interrogée sur les perspectives du port. Depuis l’arrêt de la raffinerie des Flandres, fin 2009, il est adossé aux trafics de vracs secs d’Arcelor Mittal et au terminal de conteneurs. Sur le premier point, les professionnels s’inquiètent de la fermeture programmée, fin 2012, de la centrale thermique de Kingsnorth, dans le Kent. Celle-ci génère un trafic de 2 Mt de charbon sur les 7,6 Mt réalisés en 2011.
L’UMC croit beaucoup au nouveau système d’information portuaire AP+ Port Community System qui devrait être opérationnel au printemps 2013. Il remplacera le système Gemini, installé au début des années 1990, et sera mis en place par MGI, en partenariat avec le GIE dunkerquois Gecom. Présent dans la plupart des ports français (métropole et Dom-Tom), ce logiciel permettra un meilleur échange de données avec eux. « Il doit aussi préparer Dunkerque à une croissance régulière du trafic de conteneurs », espère Jean-Charles le Gall.
Autre sujet de préoccupation de l’UMC: l’épineux dossier de la TVA à l’importation, source de distorsion de concurrence avec les ports belges. Le président de l’UMC plaide pour « un règlement national de liquidation ». Une harmonisation de la taxe conditionnerait le choix des chargeurs de la métropole lilloise (près de 200 entreprises) actuellement tournées vers Anvers et Zeebrugge.