La grande majorité du fret doit être transportée par voie maritime. Les gens de mer n’ont pas la tâche facile même quand ils naviguent dans des eaux sûres, mais dans les zones à haut risque, là où la piraterie constitue une menace constante. Ils risquent tout simplement leur vie.
« J’ai fait de ce problème complexe une priorité du programme d’action de l’ONU pour les cinq prochaines années. En matière de lutte contre la piraterie, les organismes de l’ONU, notamment l’OMI, ont d’ores et déjà réalisé de véritables progrès en collaboration avec leurs partenaires. Mais nous devons faire davantage pour trouver des solutions qui conjuguent sécurité, dissuasion et nouveaux moyens de subsistance », a expliqué Ban Ki-moon. « Par la même occasion, nous devons saluer le formidable courage des gens de mer qui continuent à faire leur métier malgré le danger », a-t-il ajouté.
Le pilier de l’économie mondiale
L’OMI a élaboré un cadre de mesures pour rendre le transport maritime plus sûr et plus écologique. Les marins appliquent ces mesures avec savoir-faire, dévouement et compétence là où cela compte: à bord des navires marchands. « Profitons de cette journée, qui tombe tout de suite après la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20, voire p. 10), pour saluer l’action des gens de mer, qui ont contribué à améliorer sensiblement l’éco-efficacité du secteur du transport maritime », a ajouté le secrétaire général.
L’OMI a adopté plus de 20 conventions internationales limitant l’impact du transport maritime sur l’environnement. Elles portent sur un grand nombre de questions essentielles, notamment les émissions de gaz d’échappement, l’utilisation de peintures antisalissure nuisibles sur les coques de navires, le rejet des eaux usées, le déversement d’immondices et la pollution par les hydrocarbures.
Les plus importantes de ces mesures sont désormais en vigueur et s’appliquent à plus de 90 % des navires dans le monde.
« En cette Journée des gens de mer, rendons hommage à la bravoure de ces femmes et de ces hommes, qu’ils soient capitaines ou matelots, qu’ils naviguent en eaux peu profondes ou en haute mer, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, qui permettent au transport maritime d’être l’un des piliers de notre économie mondiale et de favoriser le progrès pour tous », a déclaré Ban Ki-moon.
Le Tanit, le plus grand car-ferry de Méditerranée, appartient désormais à Cotunav. Fraîchement livré par les chantiers coréens DSM, le Tanit a réalisé le 22 juin son escale inaugurale à Marseille. Pouvant accueillir jusqu’à 3 200 voyageurs à son bord et plus de 1 000 véhicules, il est désormais le plus grand ferry de Méditerranée. Il supplante les Cruise-Barcelona et Cruise-Roma de l’Italien Grimaldi (2 200 passagers) même s’ils restent les plus longs de Méditerranée avec 225 m. Compte tenu de ses dimensions, 212 m de long pour 30 m de large, Marseille l’a accueilli au Cap Janet plutôt qu’à la Joliette (limité à 200 m) où les trafics de passagers internationaux sont traditionnellement traités. Tanit, qui signifie déesse de la fécondité en berbère, effectue deux traversées hebdomadaires entre Marseille et Tunis durant la haute-saison.