Dans un communique de presse, Brittany Ferries annonce qu’il va prendre des mesures pour réduire sa présence dans le trafic transmanche, mais aussi ses coûts salariaux. Difficile pour le moment de connaître dans le détail l’éventail des mesures sur lesquelles planche l’armateur breton, mais il semble qu’à Cherbourg, une dizaine d’emplois pourraient disparaître sur les 41 que compte actuellement l’entreprise. On évoque notamment six licenciements et quatre déplacements sur les ports de Ouistreham ou de Roscoff.
En cours de discussion avec les représentants du personnel, les mesures de restrictions budgétaires et d’économie sont motivées par « l’impératif », selon la direction, « d’adapter le modèle économique » de l’entreprise « face à une conjoncture fortement dégradée ».
Si autour de la table la plus grande discrétion reste pour le moment de mise, il semble toutefois que les inquiétudes des syndicats portent sur la suppression d’un certain nombre de mesures, d’aménagements et de primes. Ainsi, par exemple, le nombre de jours annuels passés à bord des navires passerait de 160 à 175, le nombre d’heure de formation serait réduit de 10 % et certains jours de congés pourraient être supprimés.