À l’origine de cette opération, se trouve Hugo Langlois, le propriétaire de l’une des unités, la péniche Mare-Nostrum, qui a regroupé plusieurs bateaux pour réduire le coût de la mise au sec. C’est ainsi que le radier du dock a reçu ensemble quatre bateaux habitations de 38 m, les Axiome, Lily-Rose, Mare-Nostrum et Speranza ainsi que le bateau avitailleur Sargasse de 53 m.
« Deux de ces cinq bateaux sont stationnés au Pré-au-Loup à Rouen, les Axiome et Lily-Rose, explique Hugo Langlois. Le Speranza arrive pour sa part de Conflans Sainte-Honorine, tandis que les Sargasse et Mare-Nostrum sont positionnés à Amfe-ville-La-Mi-Voie. » La Mare-Nostrum, une péniche Freycinet construite en 1919 en Angleterre pour l’Union Normande (de Rouen), a passé une cinquantaine d’années aux Pays-Bas, là où Hugo Langlois est allé la rechercher.
Les travaux sur les cinq bateaux s’inscrivent dans les opérations de maintenance courante. « Tous les bateaux doivent subir une visite obligatoire tous les dix ans. » Outre les travaux de peinture, les bateaux font l’objet de mesures de l’épaisseur des tôles avec un appareil laser. Le dock flottant est sollicité régulièrement. « L’an dernier, nous avons reçu 22 unités sur le dock, commente Nicolas Poisson, responsable du centre de réparation navale du GPMR. Cette année, nous en sommes déjà à 15. »