La société Shell qui approvisionnera la raffinerie est l’ancien propriétaire du site. « Le redémarrage des unités va contribuer à donner à la société en redressement judiciaire depuis le 25 janvier des moyens financiers pour assurer son activité les prochaines semaines », a précisé la direction. De plus, continue-t-elle, cette reprise serait de nature « à favoriser les perspectives de reprise du site, en le rendant plus attractif pour un investisseur ».
Le site Petroplus de Rouen a fait l’objet de trois manifestations d’intérêt sans être suivies, pour le moment, d’offres fermes. Parmi elles, le groupe Klesh propose la reprise du site et de conserver 410 emplois sur les 550 menacés. La décision du tribunal de commerce de Rouen est attendue pour le 24 juillet, date de l’expiration de la période d’observation de six mois prononcée le 25 janvier. Le tribunal aura trois hypothèses: soit il retient un projet de cession, soit il prononce l’arrêt de l’activité, soit il proroge la période d’observation. Les difficultés de la raffinerie de Petroplus ont suscité l’intérêt de nombreux candidats à l’élection présidentielle. Chacun est venu sur place faire des promesses.