Le 23 mai, le « groupe des Six » (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie) et l’Iran ont entamé de nouvelles discussions pour trouver une solution à la question du programme nucléaire iranien. Ce dernier est vu par les Six comme un moyen de construire une arme nucléaire, tandis que l’Iran affirme qu’il s’agit d’un programme civil. Moscou a affirmé avant l’ouverture de la réunion: « L’Iran est prêt à des négociations sérieuses sur des mesures concrètes pour résoudre cette crise. » En échange, la République islamique obtiendrait un retrait progressif des sanctions. Sans renoncer à l’embargo prévu pour le 1er juillet, l’Union européenne pourrait reporter de six mois l’interdiction concernant les assurances des navires utilisés pour les exportations maritimes de brut iranien. Les États-Unis ne seraient pas prêts à en faire autant. Les rumeurs d’un possible accord intermédiaire entre le groupe des Six et l’Iran ont entraîné une baisse des cours du brut à New York et à Londres. Ce recul du Brent est lié à la diminution des craintes de perturbations durables autour de l’approvisionnement mondial en pétrole, mais aussi à la crise européenne de la dette, sans oublier les prévisions de croissance de l’OCDE réévaluée à 3,4 % pour 2012 après 3,6 % en 2011.
7 jours en mer
L’Iran serait prêt à des concessions
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