Le 16 mai, le groupe Total a confirmé l’arrêt de la fuite de gaz sur le puits G4 du complexe d’Elgin en mer du Nord suite à l’intervention commencée la veille. L’opération a consisté en l’injection de boues lourdes dans le puits à partir du West Phœnix, appareil de forage semi-submersible, via un pipeline provisoire. Yves-Louis Darricarrère, directeur général de la branche Exploration & Production de Total, a déclaré: « Nous avons franchi aujourd’hui une étape majeure. Notre priorité absolue a été de stopper la fuite de gaz en toute sécurité et le plus rapidement possible. Depuis le 25 mars, nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités et nous avons communiqué de manière transparente. Il nous faut maintenant achever l’opération et prendre en compte les enseignements à retenir de cet incident. » Selon Total, le débit de la fuite a diminué régulièrement (0,5 kg de gaz par seconde, le 10 mai) par rapport au niveau relevé les premiers jours de l’accident survenu le 25 mars (2 kg/sec.). Le puits a laissé échapper jusqu’à 200 000 m3 de méthane par jour fin mars. Il n’y aurait « aucun dégât sur le plan environnemental ». Le coût de la fuite est évalué par Total entre 230 M€ et 310 M€ par jour. Ce montant correspond au manque à gagner entraîné par la suspension de l’extraction de gaz du gisement d’Elgin et de son voisin de Franklin et aux frais d’intervention pour stopper à la fuite.
7 jours en mer
La fuite de gaz sur la plate-forme d’Elgin de Total est stoppée
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