Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le Washington Post, un quart des navires pétroliers iraniens naviguerait de port en port à la recherche d’éventuels clients potentiels auxquels vendre leur cargaison. Les capitaines de ces navires auraient désactivé le système de navigation par satellite afin d’éviter d’être repéré par les Occidentaux. Une pratique illégale au regard du droit maritime. Il en irait de même des navires de la National Iranian Tanker Company’s (NITC), ancrés au large du terminal de Kharg Island et servant de stockage flottant au pétrole iranien. La République islamique aurait de plus en plus de difficultés à trouver des débouchés pour son or noir suite au renforcement des sanctions internationales et à la perspective de l’entrée en vigueur de l’embargo européen le 1er juillet.
7 jours en mer
Des navires iraniens en errance de port en port sans système de navigation satellite
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