Le périmètre d’action de l’Agence européenne de sécurité maritime (European Maritime Safety Agency, EMSA) pourrait être élargi si un accord informel entre le Parlement européen et la présidence danoise est confirmée. Cette agence européenne, fondée en 2003 et basée à Lisbonne, pourrait se voir confier des missions supplémentaires dans les domaines suivants: la lutte contre les pollutions maritimes et la piraterie, la formation des gens de mer, l’établissement d’un espace maritime sans barrière. En matière de pollution maritime, l’EMSA pourrait jouer un rôle accrue dans la prévention des accidents sur les plates-formes pétrolière et gazière offshore, détaille un communiqué du Parlement européen. Bruxelles a entamé en octobre 2011 une révision de la législation concernant les règles d’exploitation et de sécurité de ces installations. Dans ce cadre juridique rénové, « plutôt que de créer une agence européenne supplémentaire », l’Union européenne (UE) pourrait attribuer à l’EMSA un rôle de contrôle des nouvelles règles à respecter et d’inspection des sites. Concernant la piraterie, cette agence pourrait être mobilisée « pour organiser une meilleure coopération entre les États membres de l’UE » pour lutter contre la piraterie et protéger les navires. À propos de la formation des gens de mer, l’EMSA pourrait apporter « un soutien aux autorités nationales sur la formation, les inspections de sécurité et la coordination des exigences d’urgence ». L’évolution des missions de l’EMSA devrait être discutée lors de la réunion de la Commission Transports du Parlement européen fin avril. Le projet devra ensuite être approuvé par les députés européens.
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L’EMSA pourrait se voir attribuer de nouvelles missions
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