Réunis les 12 et 13 avril sur l’île toscane du Giglio, les 160 membres de la Conférence des régions périphériques maritimes d’Europe (CRPM) se sont beaucoup intéressés à la sécurité des paquebots. Ce qui s’est traduit par une longue déclaration. La CRPM demande que les Régions soient directement associées aux travaux sur la sécurité maritime menés tant au niveau européen qu’international. Elle rappelle que les Régions maritimes financent en partie le transport maritime dont elles bénéficient largement, mais qu’elles peuvent également supporter les conséquences des accidents maritimes.
La CRPM souligne l’importance économique que les croisières représentent pour les Régions maritimes et la nécessité de « tendre vers un niveau de sécurité maritime maximal ».
Après avoir rappelé que la tendance au gigantisme des paquebots et le développement de la croisière soulèvent des questions spécifiques en matière de sécurité maritime, la CRPM dresse une sorte de liste des sujets à examiner. Par exemple: restriction de la navigation dans certaines zones, contrôle des mouvements de navires « similaires » à ce qui existe dans le domaine aérien, formation des équipages, stabilité des grands paquebots après avarie, procédures d’évacuation, renforcement de la coordination des différentes autorités compétentes et, last but not least, nécessaires « avancées » en matière de compensation des dommages écologiques en cas d’accidents graves.
La CRPM appelle les États membres de l’UE à exprimer, « avec l’appui de la Commission européenne, une position ambitieuse, forte et unie » dans le cadre de l’OMI.