Le gouvernement a dévoilé les lauréats de l’appel d’offres pour « l’éolien en mer »

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L’entreprise Éolien Maritime France a été retenue pour la construction des éoliennes sur trois sites au large de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Nazaire. Les actionnaires principaux de cette entreprise sont le Français EDF énergies nouvelles et le Norvégien Dong Energy Power. Les éoliennes d’Éolien Maritime France vont être réalisées par Alstom. La société Ailes Marines SAS a été choisie pour le site au large de Saint-Brieuc. Elle associe Iberdrola, énergéticien espagnol, et Eole-Res SA. Le projet d’Ailes Marines SAS propose des éoliennes fournies par Areva et des partenariats avec Technip et STX notamment. Pour le cinquième champ d’éoliennes offshore situé au large de Fécamp, l’appel d’offres a été déclaré sans suite par le gouvernement le 6 avril. Le ministre de l’Industrie, Éric Besson, a expliqué: « La zone n’a pas fait l’objet d’une concurrence suffisante et présente le prix d’achat de l’électricité le plus élevé. » Cette zone du Tréport, celle de Noirmoutier et d’autres vont faire l’objet d’un nouvel appel d’offres dont le lancement est prévu pour le second semestre 2012. Le grand perdant des résultats de ce premier appel d’offres est le groupe GDF dont aucune des propositions n’a été retenue. Selon le ministère de l’Industrie, « la sélection des lauréats va permettre le déploiement d’une puissance totale de près de 2 000 MW, un investissement de 7 Md€ et la création de 10 000 emplois industriels dans les régions Pays-de-la-Loire, Bretagne, Basse et Haute-Normandie ». Des centres d’exploitation et de maintenance seront localisés dans quatre ports: La Turballe, Saint-Brieuc, Ouistreham et Fécamp. Des usines de fabrication de turbines et de pales devraient être implantées à Saint-Nazaire, Cherbourg et au Havre. Un grand nombre d’industriels présents sur la façade maritime, comme les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire (voir article ci-dessous), devraient bénéficier d’importants contrats de sous-traitance. Le fait qu’aucun projet n’ait été retenu pour le Tréport a pour conséquence que l’objectif de production de 3 000 MW n’est pas atteint. Toutefois, à l’issue du deuxième appel, la France devrait se rapprocher de son ambition de 6 000 MW d’électricité produite grâce aux énergies éoliennes et marines d’ici à l’horizon 2020.

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