Les Émirats arabes unis, par la voix de leur ministre de l’Économie, ont appelé le 9 avril la communauté internationale à se mobiliser pour intensifier la lutte contre la piraterie et la volatilité des prix du baril, mais aussi pour protéger les routes maritimes, notamment le détroit d’Ormuz. Ce dernier a fait l’objet d’une menace de blocus de la part de l’Iran en décembre et janvier. Si la tension est retombée depuis autour de cette zone, a assuré le ministre, c’est grâce à l’action des autorités de la région. Ces dernières auraient obtenu des dirigeants de la République islamique de ne pas donner de suites à leur menace de blocus émise en réponse à la mise en place d’un embargo sur le pétrole iranien. Le détroit d’Ormuz est une voie essentielle pour les Émirats arabes unis, l’un des tout premiers pays exportateur de pétrole. Par cette voie transitent près de 40 % des trafics maritimes mondiaux de pétrole. Selon le ministre, les menaces iraniennes ont joué un rôle non négligeable dans la nouvelle envolée des prix du baril encore accentuée par les situations conflictuelles en Syrie et au Yemen. Il revient aussi à la communauté internationale de se mobiliser pour assurer la liberté du transport maritime en luttant contre la piraterie, a continué le ministre. Ce dernier a toutefois reconnu qu’une implication plus grande des autorités régionales est aussi nécessaire pour lutter contre la piraterie au large de la Somalie et dans le golfe d’Aden. La bonne santé de l’économie en général, et du shipping en particulier, dépend largement de la possibilité d’échanges internationaux libres et sans contraintes sur toutes les mers du globle.
7 jours en mer
Abu Dhabi appelle à une réponse globale contre la piraterie
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