La montée en puissance de TNMSC à Port 2000

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Deux des quatre portiques chinois ZPMC transférés quelques semaines auparavant de l’ancien terminal de Bougainville, en amont de l’écluse François-Ier, ont été mis en œuvre à l’occasion de l’escale du MSC-Rapallo, un porte-conteneurs de plus de 13 000 EVP; 985 mouvements ont eu lieu à l’import. Résultat concluant, selon un responsable de MSC qui constate que plus de 30 conteneurs ont pu être manutentionnés par heure. Autre satisfaction pour l’armement: l’accostage d’un porte-conteneurs de 365 m prend désormais une heure et demie contre une moyenne de quatre à cinq heures auparavant. La raison est simple: inutile, maintenant, d’avoir à franchir l’écluse François-Ier, devenant bientôt trop étroite, pour rejoindre l’ancien terminal de Bougainville où sont gérés les trafics MSC.

Annoncé dès le milieu des années 2000, le transfert de TNMSC vers Port 2000 est l’aboutissement d’un long processus. Qui a connu des hauts et des bas, et bien des incertitudes finalement levées à l’automne après la mise en œuvre, entre autres, de la réforme portuaire. TNMSC a décidé d’investir quelque 160 M€ sur le site de Port 2000. L’alliance y dispose de quatre postes à quai de 350 m chacun. Le nouveau terminal est également embranché fer et des solutions fluviales sont développées. Pour Christian de Tinguy, le directeur général de TNMSC, ce projet porte en lui de véritables enjeux puisque le deuxième armement mondial crée au Havre un grand hub où peuvent escaler sur un même site, « à toute heure et à toute marée », tous les navires de la flotte MSC, y compris les 14 000 EVP. Fin mars par exemple, c’est le MSC-Lauren et ses 366 m de longueur qui était à quai à Port 2000. Aujourd’hui, le nouveau terminal n’est pas encore à sa pleine puissance. D’ici à quelques semaines, trois autres portiques TNSMC devraient être transférés de Bougainville à Port 2000.

À Port 2000, Terminaux de Normandie, filiale du groupe de manutention Perrigault, premier employeur de main-d’œuvre portuaire en France (plus d’un millier de dockers), exploite désormais deux terminaux, l’un avec MSC et l’autre, depuis près de cinq ans, avec Mærsk. De son côté, sur le Terminal de France, la Générale de manutention portuaire (GMP) procède actuellement à des opérations de « ripage » afin d’accroître ses capacités de manutention pour le groupe CMA CGM. Dix des douze postes à quai initialement prévus dans le projet Port 2000 seront bientôt en exploitation.

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