Le Havre: un nouveau président au pilotage

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C’est Pascal Olier, 49 ans, qui succède à son collègue pilote. Originaire de la région parisienne, Pascal Olier est rapidement attiré par le grand large. C’est donc en toute logique qu’il intègre l’école nationale de la marine marchande à Sainte-Adresse, près du Havre, en 1980. À sa sortie d’études, il va naviguer jusqu’en 1995 pour plusieurs compagnies maritimes notamment SFPT. Il termine sa carrière de navigant au long cours avec le grade de commandant. « La navigation peut devenir très routinière. Ce qui m’a toujours intéressé, c’est l’aspect nautique, la manœuvre », confie le nouveau président du pilotage. Après avoir connu les tankers, Pascal Olier démarrera donc une nouvelle carrière en passant le concours de pilotage au Havre. En 1998, il travaillera notamment à la mise en place de la certification, qualité voulue par la fédération. Il s’occupera également pendant deux ans de la gestion du personnel au sein de la station. Dans ce cadre, il mettra entre autre en place les trente-cinq heures. Puis, ce seront des fonctions au secrétariat général et aux finances. En février dernier, deux nouveaux pilotes ont intégré l’équipe de la station du Havre. Il s’agit de Nicolas Agneuray et de Guillaume Pingard. La station compte aujourd’hui 51 pilotes.

Le cancer du docker

Tout part de la prise de conscience d’un taux anormal de cancers, maladies cardio-vasculaires et pathologies liées à l’amiante chez les dockers du port de Nantes-Saint Nazaire. Une journée d’étude a eu lieu en mars 2011 à l’hôpital de Nantes, organisée par l’APPSTMP, association pour la protection de la santé au travail des métiers portuaires. Délégué syndical CGT des dockers nantais, Jean-Luc Chagnolleau est décédé en septembre dernier à 55 ans, quatre ans après le diagnostic du cancer du rein que les critères de la Sécurité sociale ne retiennent pas comme maladie professionnelle. La profession s’est mobilisée et la reconnaissance prend une dimension collective. Quatre demandes successives ont été rejetées par la justice. Depuis, une directrice de recherche de l’Inserm a attesté que la littérature médicale établit un lien entre maladie et travail fourni, à l’inverse de l’avis du comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles. En cause, des fongicides utilisés pour traiter les bois, contenant des arséniates, un dérivé d’arsenic. Le 20 janvier, le tribunal des affaires de Sécurité sociale de Nantes a autorisé le réexamen du dossier de Jean-Luc Chagnolleau, qui justement a fait sa carrière sur le terminal à bois.

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