Une fuite de gaz est survenue le 25 mars sur le gisement d’Elgin, en mer du Nord, lors d’une intervention sur un puits, a annoncé le groupe Total. Tous les employés de la plate-forme ont été évacués sains et saufs. La production des champs d’Elgin, Franklin et West Franklin est interrompue. « Des études sont en cours pour analyser les causes de la fuite et déterminer les actions à mettre en œuvre pour la maîtriser », a précisé Total le 27 mars. La présence « d’irisations » a été repérée à proximité de la plate-forme. Il s’agit de boues de forage et/ou de produits légers associés au gaz représentant un volume estimé à environ 30 m3, selon le groupe français. Les informations disponibles sur la fuite de la plate-forme suggèrent que cet incident n’est pas aussi grave que celui survenu en 2010 sur le site de BP dans le golfe du Mexique, a estimé l’agence de notation Fitch, le 28 mars, dans un communiqué. Total devrait donc conserver sa note AA. L’action du géant pétrolier a toutefois dévissé à la Bourse de Paris dès l’annonce de l’accident (entre − 5 % et − 6 %) pour atteindre moins de 38 €.
Torm négocie une recapitalisation avec deux investisseurs
Le 27 mars, le groupe Torm, l’un des leaders mondiaux du transport de produits pétroliers, a annoncé être en train de mener des négociations avec deux investisseurs prêts à participer à une opération de recapitalisation. Les deux investisseurs seraient prêts à injecter entre 100 M$ et 200 M$ pour participer au rétablissement de la situation financière de Torm. Cet armement a été largement mis à mal par la conjoncture particulièrement difficile des marchés du transport de brut et de produits pétroliers (voir p. 13).