La Rochelle: prêt pour les nouveaux trafics de vracs industriels

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Ce trafic de carbonate de soude a été menacé l’an dernier par une levée de boucliers des riverains qui ne veulent plus des poussières qui se dégagent lors des manutentions. Des navires ont même dû aller débarquer à Dunkerque. Une solution a été trouvée avec le transfert des déchargements du bassin à flot, tout proche des habitations, au môle d’escale. De plus, les manutentions de stockage se font désormais à l’abri, sous hangar, ce qui réduit encore les poussières. Le trafic, qui a représenté l’an dernier 29 000 t, devrait augmenter à nouveau cette année.

La SGMT a innové avec un nouveau trafic de granulat de pierre ponce, pour le compte de plusieurs usines qui fabriquent des matériaux pour le bâtiment. La pierre ponce sert de matière première pour des parpaings d’autant plus appréciés qu’ils sont extrêmement légers. Le procédé est nouveau et le trafic devrait donc s’accroître avec son développement. Le stockage se fait en plein air et ne pose aucun problème particulier.

De son côté, EVA (Établissement vraquier de l’Atlantique) en est encore aux débuts de son activité. L’essentiel de celle-ci porte aujourd’hui sur des importations de vracs agroalimentaires destinés à l’alimentation animale. Mais elle va monter en puissance avec la mise en service de l’unité de broyage de clinker d’Holcim. Là, ce sont 550 000 t de clinker et de laitier dont EVA aura la responsabilité du déchargement et de l’acheminement depuis le quai de l’anse Saint Marc jusqu’à l’usine. À cela s’ajouteront 50 000 t à 100 000 t de ciment pour l’unité Lafarge, voisine d’Holcim. L’ensemble de ces produits sera déchargé grâce à une trémie dépoussiérée et ensuite acheminé par bande transporteuse capotée. Là encore, tout est mis en œuvre pour éviter les désagréments au voisinage. Même si le rail est actuellement en cours d’installation, les ciments et bétons qui quitteront l’anse Saint Marc le feront par la route.

Le site même de ce nouveau terminal est encore en cours d’aménagement. La voirie vient d’être terminée, le chantier concernant la partie ferroviaire est en cours et le second quai sera mis en chantier avec le démarrage de l’activité d’Holcim. Sur les 11,5 ha du nouveau terre-plein dont EVA a obtenu la convention de terminal, 4,5 ha seront occupés par Holcim. Restent donc 7 ha à attribuer, pour lesquels des discussions sont en cours et qui, une fois aménagés, devraient encore accroître l’activité d’EVA.

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