Christian Leroux est président de l’Union maritime et portuaire du Havre (Umep). Le 14 février, le responsable a cédé sa place à la tête de l’Union maritime des ports français (UMPF) à Philippe Joussemet, le président de l’Umep de La Rochelle. « Mon mandat initial était de deux ans. Il a été rallongé d’une année. La décision a été motivée par la complexité de mise en place de la réforme portuaire. Avec l’UMPF, nous avons suivi l’application de cette réforme. Nous essayons à chaque fois d’avoir une position commune. Les ports doivent avoir le même objectif. Le passage et l’accueil dans les meilleures conditions possibles des marchandises en sont un exemple », explique-t-il. Le président de l’Umep indique que l’UMPF tend à harmoniser les systèmes. « Nous l’avons prouvé avec la Soget. Par le passé, nous avons montré que toutes les places portuaires peuvent collaborer ensemble. » Mais Christian Leroux dénonce un certain jacobisme français qui tend à mettre les acteurs économiques de côté sur les grands dossiers stratégiques. « On parle de commandement unique pour les ports du Havre de Rouen et du Havre. Je n’y suis pas opposé à condition que l’ensemble des acteurs économiques puissent s’exprimer. En ce qui concerne le GIE, je me montre un peu plus réticent. Ce n’est peut-être pas l’outil juridique le mieux adapté pour le développement de l’axe Seine. S’agit-il d’une simple vision juridique ou d’un groupement au vrai sens économique du terme? C’est l’économie qui crée le marché, pas les infrastructures, même si elles sont importantes. »
Profession
L’analyse de Christian Leroux
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