Sanko Steamship en pleine tourmente

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« Les opérations quotidiennes se déroulent normalement pour les 200 navires sous contrôle de Sanko Steam­ship », a soulignél’armateur japonais. Parmi les créanciers de l’armateur figurent legroupe nippon Nissen Kaiun, les Allemands Hellespont et E.R Schiffahrt pour desnavires de vracs secs. Du côté des pétroliers, Knightsbridge Tankers et GoldenOcean Group sont concernés par les problèmes financiers de Sanko Steamship. Uneréunion est prévue entre l’armateur et ses créanciers le 16 mars. Ducôté des créanciers, la position est plutôt attentiste à l’image de E.RSchiffahrt qui a déclaré à l’agence Reuters « attendre laréunion du 16 mars à Londres ». Selon l’armateurinstallé aux Bermudes, Knights­bridge, il aurait déjà reçu le paiement descréances dues depuis mars 2010.

Les difficultés de Sanko Steam­ship ne sont pas originales. Ellesproviennent, selon le porte-parole de l’armement, « de lafaillite de la banque Lehman brothers et de la crise économique qui s’enest suivi. Depuis 2008, les taux de fret sont tombés à un niveau extrêmementbas et le prix des soutes n’a cessé de grimper. Avec un marché des fretsautant déprimé, les revenus depuis les contrats de transport ne couvrent pasles coûts d’affrètement ni les coûts en personnel ».

Sanko Steamship n’est pas le premier armateur à subir les ventscontraires de la crise. Après la faillite de l’armateur coréen KoreaLine, les défaillances de PT Berlian Laju Tanker et Torm, Sanko Steamshippourrait allonger la liste des opérateurs de vracs secs en difficulté.

Selon les analyses publiées par l’agence de notation Standard & Poor’s, le monde du vrac sec devrait connaître ses heures les plusdifficiles au cours des 18 prochains mois en raison de la surcapacité. De plus,les banques sont devenues frileuses face au monde du transport maritime enraison des difficultés chroniques du secteur. Elles ont tendance à réduire leurexposition à des risques trop grands. Après la hausse de 5 % en 2011 de lademande en vrac sec, l’année 2012 s’évalue à un niveau plus bas enraison de la baisse de la production industrielle dans le monde et surtout desstocks actuels des usines sidérurgiques chinoises, première consommatrice desmatières premières comme le charbon et le minerai de fer.

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