Globalement, le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 18,6 % à 1 008 Mdv. L’Ebitda, de 24,6 % à 300 M€, et le résultat opérationnel, de plus de 59 % à 85,3 M€. Les chiffres se « grattent » par la suite car les plus-values de cession des activités abandonnées, qui ont été de 31,6 M€ en 2011, n’existent plus en 2012. De sorte que le résultat financier passe de − 32,4 M€ à − 71,7 M€. Mécaniquement, le résultat net, part du groupe, s’effondre de plus de 82 % arrivant à 6,8 M€.
Ces résultats sont la conséquence de la remontée des taux d’utilisation des différents types de navires ainsi que des taux d’affrètement journalier. Un mouvement qui devrait se poursuivre, estime le directeur général, car tout s’y prête: le baril se maintient bien à plus de 100 $, ce qui justifie la croissance des investissements pour aller le chercher de plus en plus difficilement. 45 « appareils » (plates-formes) de forage ont été commandés en 2011 pour l’offshore continental. Entre 2012 et 2015, le nombre de têtes de puits à poser devrait augmenter de 40 %. Et les navires récents en offshore continental manquent. Tout est prêt pour que cela se mette à « cracher du cash ». Comme dans les plans des consultants en stratégie. Serait-il presque tentant de vendre? Nous reviendrons la semaine prochaine plus en détail sur les résultats par activité. « Ils ne s’intéressent pas au fond des choses », a estimé un haut responsable du groupe pendant la présentation. « On vient de leur dire que 39 % de la flotte de navires d’assistance à l’offshore continental a plus de 25 ans, soit 683 unités à remplacer à court terme. Et qu’il y a 106 navires en commande dont 44 par nous. Cela n’a généré aucune question sur les décisions ou non-décisions de nos concurrents. Ils ne s’intéressent pas au fond, je vous le dis. »