Le 20 octobre 2011, à la Une du Lloyd’s List, Robert Yildirim dont le groupe détient 20 % du capital de CMA CGM, a expliqué qu’il avait bloqué la commande de deux fois dix porte-conteneurs de 10 000 EVP. Il récidive dans le Financial Times du 27 février. Participant au Forum sur le financement maritime allemand du 23 février, Robert Yildirim a expliqué qu’il estime nécessaire que CMA CGM fasse des ajustements substantiels afin de refléter son influence et d’être « en meilleure santé et plus dynamique ».
Il a également confirmé qu’il s’est opposé avec succès à ces commandes. « Nous savons tous que le marché est en surcapacité: trop de navires et pas assez de marchandises à transporter », a souligné le président de Yildirim Holding AS qui a reconnu que CMA CGM n’a pas apprécié la démarche « mais j’ai l’obligation de protéger d’une façon ou d’une autre mon investissement ». À savoir 500 M$ d’obligations remboursables en actions, reportant à 12 % par an.
La question est ailleurs: Robert Yildirim protège-t-il mieux son capital en s’exprimant devant près de 560 délégués inscrits au Forum sans compter le lectorat du FT et celui des Échos qui a repris l’information.
Sur la liste des participants, disponible sur le site de l’organisateur, figurent cinq groupes installés en France: BNP Paribas, CIC, INGEPAR BPCE, Natixis et SMBC Europe.