Le 29 février, devant la cour du district de Tauranga, le commandant et le second capitaine du MSC-Rena qui s’est échoué le 5 octobre en Nouvelle-Zélande, ont plaidé coupables pour dix des onze chefs d’inculpation présentés par la Maritime New Zealand. En octobre, l’autorité néozélandaise a accusé les deux hommes de « gestion inutilement dangereuse du navire ». En novembre, il leur est reproché « d’avoir déchargé des marchandises dangereuses ». En décembre, « d’avoir volontairement voulu entraver le cours de la justice » en falsifiant, après l’échouement, des documents. Le commandant a accepté de plaider coupable pour les six chefs d’inculpations. Le second refuse toute responsabilité concernant le déchargement de marchandises dangereuses. Le verdict est attendu pour le 25 mai.
À la date du 27 février, ont été récupérés 561 conteneurs sur les 1 368 que transportait le navire lorsqu’il s’est échoué sur l’îlot de l’Astrolabe. 71 ont été récupérés en mer ou sur les plages. L’avant du navire est encore solidement « planté » sur le caillou avec quelques conteneurs toujours bien arrimés. Ils devraient être déchargés par hélicoptère. Ce moyen est également employé pour transporter certains déchets, dont des planches de bois, retrouvés sur les plages difficilement accessibles.