La passerelle et le terminal transmanche, délaissés en septembre 2010 par LD Lines après juste un an d’exploitation, sont sans emploi. Outre la réhabilitation indispensable de l’espace laissé par Comilog, le terminal transmanche a nécessité 14,2 M€ d’investissement en infrastructure de la part de la Région, et 32 M€ en superstructures, dont 22,6 M€ à la charge de l’alors CCI de Boulogne-sur-Mer.
« Mais ce qui compte, a commenté Daniel Percheron, ce sont aussi les 5 000 emplois dans la transformation et l’accueil du poisson. » Moyennant quoi le schéma directeur en question fixe « le principe de polyvalence du port », et « le respect des priorités stratégiques que sont la pêche et les activités halieutiques, et la création d’un lien plus fort entre la ville et le port ». Ce dernier point concerne la plaisance, qui sera confiée à la Ville. La Région souhaitant réunir l’ensemble Boulogne-Calais dans une même concession, il est certain, au moins dans le court-moyen terme, que, dans un marché transmanche difficile, Boulogne est désormais exclu de l’offre commune.