Un centre régional aux Seychelles pour juger les pirates

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Un centre chargé de faciliter les poursuites judiciaires contre les assaillants opèrant au large de la Somalie sera opérationnel à l’automne a annoncé le 21 février le gouvernement britannique qui participe à son financement à hauteur de 660 000 €, ainsi que les Pays-Bas, les Seychelles et Interpol, rapporte l’AFP.

Le Regional Anti-Piracy Prosecutions Intelligence Co-ordination Centre, RAPPICC, sera chargé d’accumuler des preuves contre les pirates présumés et leurs réseaux pour qu’ils puissent être jugés. « Les problèmes de piraterie ne peuvent pas être traités uniquement par des actions en mer » a estimé le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, deux jours avant la tenue à Londres d’une conférence internationale sur la Somalie.

« La communauté internationale a centré ses efforts sur les jeunes hommes désespérés qui sont envoyés en mer, sans chercher à poursuivre ceux qui financent (…) d’importantes opérations de piraterie. (…) Nous ne voulons plus voir des pirates capturés et ensuite libérés parce qu’il n’y a nulle part où les juger et les emprisonner » a-t-il poursuivi. Une quarantaine de gouvernements sont attendus à Londres afin de « faire davantage pour accroître la capacité judiciaire de la Somalie et de la région ».

Ce qui sera expérimenté en Afrique de l’Est pourrait éventuellement servir pour le golfe de Guinée.

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