Au 1er janvier, la flotte de commerce sous pavillon français compte 212 navires de plus de 100 UMS, dédiés au transport de fret et/ou de passagers; soit plus de 6,3 MUJB et près de 8,2 Mtpl, indique la Mission de la flotte de commerce dans son rapport semestriel diffusé le 20 février. Depuis le 1er juillet 2000, en nombre, ce résultat est supérieur de deux unités au point le plus bas constaté le 1er juillet dernier. En jauge, il constitue le point de plus élevé, légèrement supérieur à la jauge du 1er juillet 2011 mais le port en lourd s’effrite puisqu’il atteignait alors 8,21 Mtpl .
Pour voir le bon côté des choses, il faut considérer tous les types de coques, depuis la vedette à passagers jusqu’au VLCC sans oublier les navires de service et autres pilotines: la flotte française monte alors à 5 400 unités.
Le RIF prend ainsi des couleurs avec ses 299 navires pour 5,666 MUJB. Sa flotte immatriculée se compose de 95 navires de charge de plus de 100 UMS (7,918 Mtpl) et 204 unités de service et autres yachts de grande plaisance. 120 navires étaient immatriculés aux TAAF avant la disparition du registre.
En termes de jauge brute totale, le RIF a atteint son apogée le 1er janvier 2010 avec 5,858 MUJB Les perspectives sont incertaines, rappelle la Mission. L’évolution de la flotte pétrolière est influencée par celle des capacités de raffinage présentes en France et la nationalité des maisons mères qui contrôlent l’essentiel de la flotte. Composant la flotte non-pétrolière, les transport conteneurisé et de vrac sec traversent une « phase économique difficile ».
Les marchés principaux du transport à passagers que sont la desserte de la Corse et le transmanche traversent également une « phase économiquement difficile ».