Le 10 novembre, le directeur financier de TUI a expliqué à Bloomberg que son groupe devrait céder dès le 2 janvier la totalité de sa participation au consortium conduit par la ville de Hambourg, « si nous obtenons tous les accords nécessaires ». Visiblement, cela n’a pas été le cas. La direction de Hapag-Lloyd s’est officiellement réjouie de la solution trouvée entre ses actionnaires. Elle renforce les liens entre le transporteur maritime et la Ville de Hambourg qui contrôle également le port. Hapag-Lloyd est le premier client du port et représente environ la moitié des conteneurs qui y sont manipulés, souligne-t-elle. Hapag-Lloyd en a profité pour donner quelques chiffres sur ses résultants 2011, année dominée par une « guerre tarifaire d’une agressivité inattendue sur l’Extrême-Orient » et une hausse importante du prix des soutes. Le volume transporté a augmenté de 5,1 % à 5,5 MEVP. Le chiffre d’affaires a baissé de 100 M$ pour arriver à 6,1 Md$, effet de change négatif compris. Le résultat d’exploitation est de l’ordre de 101 M$. Le taux de fret moyen est resté quasiment stable à 1 532 $/EVP contre 1 569 $/EVP en 2010. « Compte tenu des conditions du marché particulièrement défavorables, ces résultats sont satisfaisants », estime le président du conseil d’administration de Hapag-Lloyd. TUI a expliqué que la perte trimestrielle était plus marquée que prévue du fait notamment des troubles politiques en Afrique du Nord et de sa participation dans le capital de Hapag-Lloyd.
7 jours en mer
TUI se désengage un peu plus de Hapag-Lloyd
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