Le 14 janvier 2011, à 47 ans, le commandant en charge du CMA-CGM-Lapérouse (RIF) lors de sa collision avec un fluvio-maritime s’est donné la mort, mettant explicitement en cause un cadre de direction, proche de Jacques Saadé. Un tract de la CFDT évoque le « harcèlement moral » et retranscrit le « message testamentaire » que le commandant a adressé à quelques personnes. Un an plus tard, à notre demande, le groupe CMA CGM répond qu’il a « mis en place des mesures afin de prendre en considération les risques psychosociaux (RPS). Parmi celles-ci: signature d’un accord avec toutes les organisations syndicales sur les RPS, sensibilisation de tous les collaborateurs aux risques psycho sociaux, mise en place d’un baromètre social, formation spécifique sur site, séminaire stratégique intégrant la dimension humaine et les caractéristiques différentiantes des collaborateurs, mise en place d’un numéro vert ». Depuis le 23 décembre, date anniversaire de la collision avec le fluvio-maritime qui n’a fait ni blessé ni pollution, circulent quelques courriels rendant hommage au commandant notamment pour la réussite de sa manœuvre d’urgence réalisée sans assistance en octobre 2008 pour sortir son navire de TangerMed lors d’une violente tempête.
7 jours en mer
Suicide d’un commandant
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