Le 14 février, les ports d’Anvers et de Gand ont vu leurs trafics maritimes considérablement réduits suite à une grève des pilotes belges. Ces derniers protestent contre la réforme des pensions que veut mener le gouvernement. Ce personnel bien rémunéré, cumulant de nombreux jours de congé, n’apprécie pas une prolongation du temps de travail. Dans les faits, seuls les partenaires pilotes néerlandais qui ont 27 % des droits sur l’Escaut ont été opérationnels. Mais s’ils peuvent guider un navire vers Anvers où Gand, il leur est par contre difficile de faire une prestation inverse. Plusieurs navires n’ont pu quitter le port tandis que d’autres ont été en attente au large de Flessingue. Le port de Zeebrugge n’a pratiquement pas souffert de cette situation, car il y a eu quand même des pilotes à leur poste.
Au sein de la communauté maritime et portuaire, il y a eu une incompréhension et une condamnation unanime de cette action, alors que le pays est en récession et qu’il est impératif de maintenir les milliers de personnes travaillant dans les ports en activité. Dans le cas d’Anvers, la situation a été jugée d’autant plus regrettable que Mærsk Line s’emploie activement à détourner un plus grand nombre de navires de Rotterdam suite au conflit social que connaît le terminal d’APMT dans le port néerlandais.