« C’est un triste jour, vu le nombre d’emplois concernés, mais c’est inévitable », telle a été la première réaction de P&O Ferries suite à la liquidation de Seafrance. En Grande-Bretagne, 127 emplois sont menacés par la fin de Seafrance. Chris Laming, directeur de la communication de P&O, a précisé: « Le plus important est la décision du gouvernement français de ne pas subventionner l’entreprise, ce qui aurait amené à une distorsion de concurrence. » Par rapport au projet de DFDS et LD Lines entre Calais et Douvres, Chris Laming a reconnu qu’il n’était pas surpris. « Il y a des slots disponibles sur cette route et nous attendons un ou des nouveaux entrants. » Le directeur de la communication a aussi confirmé que P&O a mené des discussions préliminaires avec les dirigeants de Seafrance concernant un éventuel rachat de navires même si la compagnie n’a pas un besoin immédiat d’unités supplémentaires. « Nous devons rester attentifs à ce qu’il se passe sur le marché. Deux navires retiennent plus particulièrement notre attention-les Rodin et Berlioz-qui pourraient être extrêmement précieux pour n’importe quel opérateur sur le détroit », selon Chris Laming. Par rapport au projet d’Eurotunnel d’acquérir des navires et de les louer à un opérateur, P&O a indiqué qu’une action serait lancée auprès des autorités de Bruxelles si une telle option était retenue par la France. Eurotunnel détiendrait 40 % de part de marché sur le détroit, P&O environ 30 % et Seafrance 12 %.
7 jours en mer
P&O réagit à la fin de Seafrance
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