Le Nigéria est victime d’une grève générale et de violences depuis le 24 décembre. Un mouvement social qui a pris son origine lorsque le président du pays, Jonathan Goodluck a décidé de retirer les subventions que le gouvernement accorde sur le prix du pétrole entraînant par là même une hausse considérable du prix du carburant aux pompes.
Dans ce contexte social difficile, il apparaît que les terminaux portuaires sont gravement touchés. Selon le journal The nation, « aucune activité commerciale ne se déroule dans les terminaux d’Apapa et de Tin-Can. Si les entrées de ces terminaux sont actuellement sous le contrôle d’agents de sécurité et des services de l’État, les importateurs et les agents maritimes ont déserté les quais. » Selon ce même organe de presse, le personnel de l’autorité portuaire serait toujours présent dans les bureaux sans cependant qu’aucune activité ne s’y déroule.
Outre les difficultés pour l’économie du pays, les menaces d’interruption de la production pétrolière au Nigéria ont eu des répercussions sur le prix du baril des différentes places boursières. Le Nigéria est en effet le premier pays producteur d’Afrique de l’ouest.