Martinique: la Pointe des grives bloquée depuis le 5 janvier

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Le 10 janvier, le groupement des producteurs de bananes des Antilles, Banamart faisait savoir que le navire CGM CGM était parti la veille sans avoir pu embarquer un seul des 80x40’ chargés de bananes qui se trouvaient à quai, à la Pointe des grives. Au total, ce sont près de 140 x40’, soit 3 000 t. de bananes qui sont restées en Martinique. Sans surprise, le communiqué de Banamart cache mal l’agacement des producteurs martiniquais devant la « paralysie des installations portuaires ».

Plus précisément, depuis le jeudi 5 janvier, les agents de sécurité qui contrôlent les accès au terminal de la Pointe des Grives bloquent, plus ou moins fermement, les portes afin de faire part à leur nouvel employeur de leur mauvaise humeur relative à leur rémunération. Après avoir appris qu’il n’avait pas remporté l’appel d’offres, leur ancien employeur, Euro Sécurité, a décidé de passer leur rémunération horaire de 9 € à 12 €. Surprise du nouvel employeur, Antilles Sécurité qui refuse d’assumer cette augmentation et menace de se retirer. Colère des agents de sécurité qui bloquent les semi-remorques; 30 sont néanmoins entrés sur le terminal le 7 janvier après l’ordonnance du tribunal des référés exigeant le libre accès au port. Solidarité des autres travailleurs portuaires.

Concrètement, les boîtes destinées à la Martinique ont été débarquées en Guadeloupe, connaissement accompli. Et les bananes martiniquaises sont restées dans l’île aux fleurs. Banamart a donc demandé à ses producteurs de cesser la coupe et l’emballage. Les parties consultent. La vie continue. La haute saison touristique a commencé.

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