Interruption des liaisons maritimes entre le port de Sète et le Maroc

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Les ferries font l’objet de « saisies conservatoires », indique Nicolas Honoré, directeur de cabinet de la préfecture de l’Hérault. La saisie est motivée par des impayés, a ajouté Nicolas Honoré, qui évoque « un impayé de 3 M€ pour Le-Biladi, après des travaux réalisés par une société espagnole ».

Cette mauvaise nouvelle est qualifiée de « mal pour un bien » par Robert Navarro, premier vice-président de la Région Languedoc Roussillon en charge des transports. Le trafic passager (200 000 passagers en 2010) est en effet en nette décroissance sur le port de Sète. Le nombre de passagers qui ont transité par le port au cours du 1er semestre 2011 fut de 45 000 (39 300 passagers entre Sète et le Maroc), soit 17 % de moins qu’en 2010. En cause: l’échec du projet de lancement de nouvelles lignes avec l’opérateur italien Grandi Navi Veloci et la faible qualité de service offerte par les ferries actuels. « Deux nuits en mer pour rallier le Maroc, c’est long, glissait l’été dernier Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon (propriétaire du port, NDLR), lors de sa première visite sur le port. Les passagers demandent un minimum de confort. Les Marocains doivent améliorer la qualité du matériel, sans quoi d’autres viendront. »

« Nous ciblons de nouvelles destinations, comme l’Algérie et les Baléares », ajoute Marc Chevallier, président de l’EPR Port Sud de France.

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