Cette pièce de 375 t. pour 16 m de long, autant de large mais 30 m de haut a été construite par STX France pour le compte d’Alstom (son ancienne maison mère) qui doit réaliser les tests de ce prototype de 6 MW; l’une des plus puissantes d’Europe.
Le mât de la machine à vent a été construit en trois parties par le chantier Smulders, près d’Anvers. Pesant respectivement 100 t, 124 t et 170 t, les trois sections tubulaires ont été posées sur les remorques SMPT (self propelled modular transporter), sorte de chassis à « mille roues » piloté par un opérateur actionnant quelques joy sticks. Deux étaient à l’horizontal; la 3e verticale. Elles ont été embarquées le 15 novembre sur la barge 6 619 (66 m de long × 19 m de large pour 5 500 t de charge utile) remorquée par le remorqueur océanique En-Avant-1 d’une puissance de 50 t. au crochet. Ces flotteurs sont exploités par l’armement néerlandais Muller représenté en France et en Espagne par MIT Chartering, installé en région parisienne.
Le commissionnaire de transport responsable vis-à-vis du donneur d’ordre était Wincanton Mondia Après avoir déchargé ses remorques à Courtay, à marée haute, la barge a redescendu la Loire jusqu’à St-Nazaire pour charger l’embase qui l’attendait elle aussi posée sur des remorques automotrices multiaxes, fournies par Scales.
Même pour une si courte distance, une dizaine de kilomètres, le saisissage arrimage a été particulièrement soigné.