Et comment vouliez-vous que j’intitule ce dernier édito si ce n’est par la formule consacrée? L’ensemble des équipes du Journal de la Marine Marchande se joignent à moi pour vous souhaiter de bonnes fêtes et une excellente année 2012. Un souhait ou une incantation de voir 2012 meilleure que 2011? J’aurais souhaité pouvoir faire de mes désirs des réalités, mais malheureusement, les perspectives économiques de l’année à venir ne sont guère réjouissantes. Ces douze prochains mois vont être bien passionnants, voire pire. Chronologiquement interviendra au premier chef l’avenir de SeaFrance. Le gouvernement lâchera-t-il ou non les 45 M€ demandés par la Scop? Je mise sur le poids des emplois que la défaillance de SeaFrance pourrait engendrer pour faire pencher la décision du gouvernement. Viendra ensuite, en mai, l’élection présidentielle avec son lot de promesses, renouvelées par les législatives en juin. Ensuite, le temps sera venu de faire le point après un an de réforme portuaire en France. Sans perdre de vue qu’au cours de cette année, avec des perspectives économiques pessimistes et les regroupements d’armateurs conteneurisés, il est à peu près certain que le paysage de la conteneurisation mondiale va se redessiner tout au long de cette année. Avec la coopération CMA CGM/MSC, la puissance de Mærsk et la nouvelle Alliance G6, quelle place sera-t-elle laissée aux armateurs des rangs inférieurs? La prédiction Maya de voir en 2012 la fin du monde pourrait se réaliser pour des armateurs financièrement fragiles.
Édito
Bonne année
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