Filiale du groupe Meunier, la Sobrena a été déclarée en cessation de paiement et placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Brest. Premier chantier français de réparation navale civile lourde (dont 80 % réalisés à l’international), le site est en rupture de commandes depuis la fin des travaux sur le ferry Armorique de la BAI. Ses 240 salariés multiplient manifestations, coups d’éclat, réunions et tables rondes avec les institutionnels (Région Bretagne, CCI de Brest, ministère de l’Industrie…) pour sauver l’entreprise. Le tribunal a ouvert une période d’observation de six mois et doit revoir les représentants syndicaux le 7 février pour faire le point. D’ici là, ces derniers espèrent avoir engrangé des commandes et obtenu le paiement d’un arriéré d’1,2 M€ de la part de l’armateur d’un gros méthanier algérien. Une bouffée d’air qui permettrait alors aux administrateurs judiciaires de reculer d’autant le lancement de l’appel d’offres de reprise du chantier. Selon les syndicats, le Comité interministériel aux restructurations industrielles (Ciri) a fait part de l’existence de 4 à 5 repreneurs éventuellement intéressés.
7 jours en mer
La Sobrena en cessation de paiement
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