Dans la droite ligne que ce qu’avait adopté la 26e assemblée, la résolution sur les actes illicites appelle les parties qui peuvent être concernées à prévenir, dans les limites du droit international, l’accomplissement de tels actes ou, à défaut, d’en limiter au maximum la durée ou la portée. Les États d’immatriculation qui jusqu’à présent ne l’ont pas fait, sont « fermement » invités à s’assurer que les navires qu’ils immatriculent respectent complètement les règles de bonne conduite définies par l’OMI. Ils sont également invités à décider si les navires qu’ils immatriculent sont autorisés ou non à embarquer des équipes armées de protection et, si oui, selon quelles conditions. Les États côtiers et les États du port sont « urgemment » priés de promulguer et de faire connaître au plus grand nombre leur politique nationale relative à l’embarquement, au débarquement et au transport d’équipes armées de sécurité privée accompagnées de tous leurs équipements.
Les États d’immatriculation sont « fermement » invités à encourager les armateurs et les gestionnaires de navires qui exploitent des unités sous leur registre à mettre en place la totalité des dispositifs de soutien psychologique destinés à aider les navigants qui ont été attaqués ou pris en otages ainsi que leur famille.
Le plan d’actions à haut niveau pour 2012 et 2013 a été détaillé en cohérence avec le plan stratégique d’une durée de six ans. Celui-ci comporte dix axes de travail: en tête, lutte contre la piraterie et le vol à main armée, réduction de l’impact environnemental du transport maritime, élimination des navires sous-normes, mise en œuvre des mesures de sûreté compatible avec un transport maritime efficient et souple, augmentation de la prise en compte des facteurs humains pour renforcer la sécurité maritime et rendre le transport maritime plus écologique.
Un budget de plus de 30,5 M£ a été adopté pour 2012 et de 31,7 M£ pour 2013.