Le Cluster maritime de La Réunion (CMR) a vu le jour en septembre sur le modèle de fonctionnement du Cluster maritime français (CMF) dont il reste toutefois indépendant. Il est présidé par Michel Cerisola, ancien président de l’Association pour le développement industriel de La Réunion (Adir). Ce dernier assure: « Il faut promouvoir la mer et le monde maritime car l’île de La Réunion méconnaît la mer. » Le CMR compte une quarantaine de membres fondateurs. Son conseil d’administration se compose de douze membres dont la CCIR, l’Association réunionnaise de développement de l’aquaculture (Arda), la société de manutention SGM, la Sapmer (pêche), Groupama, etc. Ses domaines d’intervention sont: la pêche, les navires, le nautisme, la logistique maritime, les métiers de la mer, l’organisation des ports, les énergies marines. Le CMR s’est fixé trois axes de travail, explique Frédéric Royer, président de la station de pilotage de Port Réunion. Le premier consiste à développer une communication autour des métiers du monde maritime. Le deuxième porte sur la réalisation d’actions de lobbying auprès de toutes les autorités et institutions pour favoriser le développement de la place portuaire. Le dernier axe de travail est la recherche de synergies.
L’île méconnaît la mer
Plus globalement, le CMR entend promouvoir et défendre les activités maritimes et connexes françaises dans le sud-ouest de l’océan Indien. Dans ce cadre, les travaux du CMR vont aussi s’exercer en liaison étroite avec les objectifs du « Livre bleu Sud océan Indien », dont la parution est attendue vers la mi-décembre 2011.