« De janvier à octobre 2011, nous avons eu 32 jours sans activité de remorquage, de non-utilisation de nos remorqueurs », explique Thierry Rivière, directeur de Boluda à La Réunion. Autrement dit, les résultats de l’année ne sont guère positifs pour le remorquage, dans la lignée de 2009 et 2008. 2012 devrait être aussi difficile. Le remorquage est handicapé par son mode de tarification fondée principalement sur la longueur des navires et non pas sur le volume. Boluda est présent à Port Réunion depuis 2008 avec le rachat de l’activité des Abeilles et emploie 42 personnes. En 2008, l’activité était forte. Des investissements ont été faits dans trois navires neufs, mis en service à la mi-2009, continue Thierry Rivière. Et les compagnies assuraient aussi vouloir faire de Port Réunion un hub de transbordement. Il n’en a finalement rien été. Selon Thierry Rivière, « le développement futur de Port Réunion va dépendre de la nouvelle gouvernance prévue dans le cadre de la réforme portuaire ».
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Remorquage: une activité handicapée par son mode de tarification
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