Selon Len Roueche, p.-d.g. de l’association Interferry, les opérateurs de car-ferries du nord de l’Europe sont dans la quasi-impossibilité de se mettre en conformité avec les nouvelles teneurs en soufre des soutes que doit entériner prochainement l’Union européenne pour les zones ECAs (mer Baltique, mer du Nord et Manche). « C’est mission impossible », clame-t-il dans un communiqué. Si l’association reconnaît le bien-fondé de la réduction des émissions nocives, elle assure ne pas être en mesure de l’appliquer avant 2020. Or, la date prévue est fixée à 2015. Un calendrier impossible à tenir du fait de l’augmentation des coûts d’exploitation. « En dépit des efforts du secteur pour développer des alternatives technologiques et des carburants de remplacement, les techniques de réduction des émissions nocives et les aides financières ne seront ni disponibles ni suffisantes pour éviter un transfert modal de la mer vers la route. » Pour Interferry, la « boîte à outils » proposée par la Commission européenne n’est pas réaliste et ne vise d’ailleurs que les navires neufs, en laissant de côté toute la flotte existante.
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Teneur en soufre: « mission impossible » pour Interferry
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