Comme ailleurs en Europe occidentale, les Pays-Bas ont enregistré une pluviométrie exceptionnellement basse ces derniers mois, d’où un débit d’eau au plus bas des principaux fleuves néerlandais. Encore possible entre Rotterdam et la Ruhr allemande, la circulation sur le Rhin est devenue difficile vers la Suisse. De fait, les grosses cargaisons pouvant être normalement acheminées en une fois doivent aujourd’hui être scindées pour être transportées par deux ou trois bateaux. Obéissant à la loi de l’offre et la demande, ce regain d’activité ayant un effet direct sur l’emploi des dockers entraîne aussi ipso facto une augmentation de prix, même si des accords de modération des tarifs se font parfois entre bateliers et transporteurs. Reste que devant ces hausses des coûts de transport, nombre de donneurs d’ordres pourraient préférer acheminer leur fret via le fer ou la route. Certains approvisionnements pourraient aussi se faire par voie maritime. Ce niveau au plus bas des cours d’eau à l’approche de l’hiver va faciliter la prise des glaces, ce qui risque de perturber le trafic fluvial en Europe du Nord ces prochains mois.
7 jours en mer
Les bateliers néerlandais profitent de la sécheresse
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