À la demande des États membres et du Parlement européen, la CE a donc réfléchi sur la « manière d’aider les populations vivant et travaillant sur la côte Atlantique à faire face aux nouvelles réalités économiques ». À savoir « une diminution de l’emploi dans la pêche et la construction navale, au déplacement du tourisme de masse vers des cieux plus cléments et à l’installation de plus en plus fréquente » des retraités.
Cinq « thématiques » ont été retenues afin de générer des « emplois et une croissance durables »: la pêche, bien sûr, et l’aquaculture; l’exploitation durable des ressources naturelles des fonds marins; la « croissance ouverte à tous » (reconnaissance mutuelle des formations, rapprochement régional des industries maritimes et établissement d’enseignement, et tourisme « averti »); réponses aux menaces et aux situations d’urgence (accidents, catastrophes naturelles, trafics maritimes illicites, piraterie et attaques dans le golfe de Guinée, partage des données concernant le suivi des navires de commerce et de pêche). Enfin, il est question de réduction de l’empreinte carbone par l’utilisation d’énergies renouvelables et par la diminution des émissions des gaz à effet de serre (GAS) des navires. À partir de 2013, les navires neufs devront limiter leurs émissions, ce qui pourrait « influencer » les routes océaniques. Le transfert modal du tout-route vers le route-mer-route ou vers le fluvial doit également participer à la réduction des GAS bien que « l’Atlantique n’abrite aucun des très grands ports européens ».