Spécificités néocalédoniennes

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Outre le taux d’humidité, la liquéfaction du minerai dépend de sa granulométrie. Plus les particules de minerai sont fines, plus elles sont susceptibles de se comporter comme une boue. Mais le minerai néocalédonien a une granulométrie comprise entre 0 et 200 mm, explique le CNRT-Nickel (Centre national de recherches technologiques, GIE qui regroupe des chercheurs, des « mineurs » et les collectivités publiques). Or, la méthode de mesure du Flow Test préconisée dans le code IMSBC s’applique à des matériaux dont la taille maximale des particules est inférieure ou égale à 7 mm. Les mineurs locaux ont donc demandé en 2009 au CNRT de trouver une méthode scientifique pour fournir à l’OMI une « classification appropriée et représentative des caractéristiques du minerai de Ni, une analyse complète sur les facteurs entraînant une augmentation du risque de liquéfaction et une méthode alternative de mesure du FMP (Flow Moisture Point concerne les latérites-1-) et du TML (Transport Moisture Limit applicable aux saprolites-1-) qui prenne en compte les caractéristiques du minerai ». Les travaux n’ont pas encore abouti mais sont très encourageants, estime Hervé Thoraval.

1) La latérite est un minerai de Ni oxydé qui contient plus de 30 % de fer. La saprolite, moins de 30 %.

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