À la suite de cette nomination, les élus locaux et régionaux (maire de Brest, CCI, députés, Région…) et les délégués syndicaux ont été reçus à Bercy le 10 novembre dernier. Parlant d’une même voix, ils ont demandé un soutien fort et un engagement ferme pour que tout soit fait pour sauver la réparation navale brestoise. L’objectif était clair: trouver un schéma industriel pérenne avec un ou plusieurs repreneurs. Selon les participants à cette réunion, les pouvoirs publics auraient pris l’engagement que la réparation navale brestoise ne disparaîtrait pas. Selon Franck Bellion, le président de la CCI, le Comité interministériel aux restructurations industrielles (Ciri) a confirmé avoir le dossier en mains. Un geste qualifié de « positif » puisque le Ciri n’intervient en général que pour les entreprises de plus de 400 salariés. Or, ce n’est pas le cas de la Sobrena (245 salariés). Une dérogation sans doute due au fait que la réparation navale brestoise fait vivre près de 800 personnes sur le bassin d’emploi. Enfin, les centrales syndicales ont confirmé que « si un navire entrait en cale sèche, le travail serait fait ». Message entendu par Brittany Ferries qui a informé le chantier que l’arrêt technique annuel de son ferry Armorique lui serait bien confié à partir du 15 novembre et pour une quinzaine de jours. « Par cette décision, nous avons souhaité témoigner auprès de la Sobrena de notre engagement en tant qu’acteur économique et partenaire du développement régional breton, à un moment de grandes difficultés », a fait savoir l’armement dans un communiqué.
Technique
Sobrena: nomination de deux administrateurs provisoires
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