Dans un article publié le 17 novembre par www.ifw-net.com, le p.-d.g. d’A.P. Møller-Mærsk, Nils Andersen, redit tout le « bien » qu’il pense des « petits joueurs » qui commandent massivement: « Il serait naturel que les petits joueurs du transport, ou leurs banquiers, commencent à se demander si c’est une bonne idée que de continuer à se battre ». Il ajoute que son groupe est actuellement très bien préparé pour résister longtemps à une concurrence sévère. Mærsk Line parie qu’elle survivra à des compagnies cotées en Bourse comme MOL ou NYK qui ont toutes deux réduit leurs capacités pour faire face à la chute des taux de fret. Le 23 novembre, Hewlett-Packard Danemark a annoncé la signature d’un contrat de cinq ans avec Mærsk Line d’un montant de plus de 150 M$ pour reprendre son infrastructure informatique et lui permettre d’accéder à l’informatique en « nuage », nouveau concept qui veut que l’ensemble des données d’une société soit transféré et traité chez un tiers spécialisé qui met à disposition les logiciels les plus puissants.
H-P reprend la fonction de Service Desk: 38 000 postes de travail installés dans plus de 100 pays sont concernés. Tout le personnel informatique de Mærsk devrait retrouver un poste chez H-P.
Avec la vente de ses huit méthaniers pour 1,5 Md$ (JMM du 14/10, p. 6), A.P. Møller-Mærsk externalise son informatique. Cela rappelle, toutes proportions gardées, la CGM d’avant la privatisation.
