Un article du site tsa-algerie.com paru le 10 novembre indique que plusieurs compagnies maritimes ne peuvent plus sortir d’Algérie les sommes encaissées lorsque le fret et les surcharges sont payables localement. Ainsi, la filiale de CMA CGM attend depuis 2010 l’autorisation de transférer 100 M$. Mærsk attend 80 M$. Et le groupe turc de transport maritime Arkas, 60 M$. Au total, 500 M$ seraient bloqués, conséquence d’une certaine lourdeur administrative apparue en janvier 2010 avec la mise en œuvre de la loi de finance complémentaire. Devant un blocage persistant malgré l’intervention plus ou moins forte des autorités de tutelle des compagnies concernées, il serait de plus en plus question de cesser de desservir les ports algériens. CMA CGM rechercherait à vendre son nouveau siège à l’est d’Alger. Interrogée par écrit sur l’ensemble de ce dossier, la compagnie française répond qu’elle « vient de finaliser la construction de son nouveau siège à Alger. […] Nous avons l’ambition d’en faire un immeuble de bureaux prestigieux. Plusieurs étages ont été loués à de grands groupes […]. CMA CGM se conforme aux directives du pays en matière de réglementation ».
7 jours en mer
L’argent du transport ne sort pas d’Algérie
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