Procès des pirates du Carré d’As: ils ne seraient que des exécutants

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C’est une première en France, depuis des années, que de voir des accusations de piraterie jugées par une cour française. La première audience a été consacrée à l’état civil des différents accusés. L’un d’entre eux étant mineur au moment des faits, la séance devait se tenir à huis clos. À la demande de son avocate, la présidente du tribunal a accepté que le procès soit en séance publique. Pour l’avocate, il s’agit d’éviter de faire de ce procès un cas exemplaire.

Lors de la première audience, chaque accusé à nier les faits qui lui sont reprochés. Un seul a admis avoir participé mais « en tant qu’exécutant ». « Je me trouvais dans une telle situation financière, j’avais six enfants, c’est à ce moment-là que j’ai croisé le chemin de quelqu’un qui m’a recruté », a déclaré Ahmed Hamoud Mahmoud, pêcheur de profession, mais présenté par l’accusation comme un des chefs de l’opération, rapporte l’AFP. Un autre a affirmé avoir été lui-même « enlevé » par les pirates, qui lui auraient pris son bateau pour servir de base logistique à leur entreprise. Un troisième aurait été pris à leur bord par les pirates alors qu’il était en perdition au milieu du golfe d’Aden, en route pour le Yémen pour y chercher du travail. Un autre espérait obtenir un petit quelque chose de la rançon réclamée, mais nie toute implication dans la prise d’otages, puisqu’il « faisait la cuisine ».

Le débat public sur la liaison Bray-Nogent a commencé

Le débat public organisé par la Commission du débat public (CPDP) sur la mise à grand gabarit de la liaison entre Bray et Nogent sur la Seine amont va se dérouler du 2 novembre 2011 au 17 février 2012. Le projet vise à aménager un tronçon de 27 km à partir de l’écluse de la Grande Bosse (aval de Bray-sur-Seine), de telle sorte que des péniches à grand gabarit puissent accéder aux ports de Nogent-sur-Seine. Plus largement, ce projet permet d’améliorer les liaisons entre les deux parties de la Seine, de Nogent-sur-Seine au bassin parisien et, au-delà, aux ports du Havre et de Rouen. Et une fois le canal Seine-Nord mis en service à l’horizon 2017, un lien direct sera possible vers les grands ports maritimes du Nord de l’Europe.

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