Le 16 novembre à 15 h 30, la grue de la barge Sea Tow 60 a soulevé le premier conteneur de la pontée arrière du MSC-Rena, toujours « planté » sur l’îlot de l’Astrolabe depuis le 5 octobre. Personne n’ose se prononcer sur le temps nécessaire pour décharger les 1 280 conteneurs qui sont restés à bord après l’échouement. Les autorités néo-zélandaises parlent de plusieurs mois, weather permitting. « Chaque transbordement est en lui-même un exploit compte tenu de la position et de l’état du conteneur », souligne Kenny Crawford, responsable du sauvetage du Maritime New Zealand, l’autorité qui gère le dossier. 118 balises de localisation ont déjà été fixées sur les conteneurs de pontée; 102 doivent l’être le plus rapidement possible. Après l’accident du MSC-Napoli, l’opération de transbordement du « petit » Rena (236 m) fournit l’occasion de renforcer la pression sur les autorités nationales, européennes et internationales afin que soit recherchée la méthode pour traiter l’échouement d’un 10 000 EVP en transit en Méditerranée ou en Manche. Les préfets maritimes français ont dit et répété à de multiples occasions qu’un tel navire serait « intraitable ». Son remorquage est également loin d’être assuré. Un vrai dossier de R&D que des fonds européens pourraient financer.
7 jours en mer
MSC-Rena: le déchargement a commencé
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